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Plusieurs personnes cagoulées et masquées, appartenant à Junge Tat, un groupuscule néonazi ayant récemment fait parler de lui lors d’une action anti-LGBT à Zurich, sont montées sur le toit de la gare centrale de Bâle, de cimanche à la mi-journée. Elles y ont déployé une banderole. Le texte appelait à « l’expulsion des criminels » et faisait référence à une affiche du parti de droite nationaliste UDC (Schweizerische Volkspartei). Elles ont aussi allumé des fumigènes.
La police du canton de Bâle-Ville a arrêté six d’entre elle et les a placées en garde à vue.
Le groupuscule Junge Tat, dont le logo est la rune germanique Tyr, portée à l’époque par les jeunesses SS au-dessus du brassard à croix gammée, a fait l’objet d’un signalement à Europol. Dans son dernier rapport sur la situation et les tendances du terrorisme dans l’Union européenne, l’agence soulignait qu’il se distinguait par son activisme sur les réseaux sociaux, activisme…
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