Lausanne

Pour les Russes et les Ukrainiens de Lausanne, l’émotion est à son comble

[ad_1]

Appelons-la Tatiana. Sur le campus de l’Université de Lausanne, cette professeure de russe ne souhaite pas divulguer son nom, par crainte de représailles envers les membres de sa famille à Moscou. Entre deux cours, elle accepte de s’asseoir à la cafétéria déserte pour se livrer. Visiblement émue, elle confie avoir du mal à travailler depuis ce matin. Les images des troupes russes roulant vers Kiev tournent en boucle dans sa tête.

Comment qualifier sa réaction? Aucun mot ne sera assez fort, prévient-elle. Mais elle tente: «surprise», «stupéfaite», «profondément triste». Un ange passe. Puis elle éclate en sanglots derrière ses lunettes en écailles: «Comment rester tranquille quand votre pays fait la guerre!? Je ne pleure pas de peur, mais de désespoir: on est…

Lire la suite

[ad_2]

Bouton retour en haut de la page