France

« Une enquête intime entre la France et l’Algérie »

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La Marseillaise : De quelle manière avez-vous été bercés par la mémoire de la guerre d’Algérie ?

Carole Filiu : Ma famille paternelle est pied-noire, arrivée d’Espagne à la fin du XIXe siècle à Burdeau, un petit village colonial à 200 km d’Alger, qui s’appelle aujourd’hui Mahdia. Mon père, qui avait alors 14 ans, et ma tante, sont partis en 1961. L’Algérie a toujours été quelque chose de très présent dans leur vie ici. On en parlait souvent dans la famille. On me racontait toujours un paradis perdu, des moments magnifiques. Mais il y avait aussi l’aspect déchirure, la souffrance d’avoir perdu ce qu’ils avaient construit là-bas. Et aussi une forme de rejet des Algériens car c’était, à leurs yeux, de leur faute s’ils étaient partis. Quant…

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