Société | Coronavirus : mais qui fait la police à Marseille ?

C’est un rituel auquel il tient. Chaque matin, le directeur déverrouille le portail de l’école primaire et accueille ses élèves. Depuis la rentrée, il met à jour le tableau d’information, collant la feuille d’absence quotidienne. Celle du jour a bien du mal à résister au mistral et indique que les CE1 peuvent faire demi-tour. Leur instituteur est toujours malade et n’est pas remplacé.L’avantage avec ces rituels, c’est qu’ils se multiplient sans crier gare. L’index du directeur pointé sur le nez de certains élèves leur rappelle qu’il faut porter le masque. « Il faut répéter, gérer le stock pour les oublis, ceux qui tombent, qu’on arrache à la récréation », admet l’enseignant qui préfère rester anonyme. Mais depuis la rentrée de janvier, les contraintes imposées