Les agriculteurs bio veulent davantage de considération

Face à la préfète de la Vienne, Mickaël Moreau raconte son histoire. Cet agriculteur est à la tête d’une ferme laitière herbagère étendue sur 124 hectares à Ayron. « Je suis la quatrième génération sur cette exploitation. » Et la première à être passée en bio. Avec sa femme Céline, ils ont entamé la conversion vers le bio en 2009.

Depuis, l’exploitation bio s’est bien développée. Céline et Mickaël ont établi une autonomie alimentaire du troupeau, qui est en très bonne santé. « Car le bio, c’est le bien-être animal, mais aussi celui de l’humain. On oeuvre pour nos générations futures », observe Mickaël Moreau. Problème, lui et ses confrères du bio ne se sentent plus reconnus à leur juste valeur.

Un manque
à gagner
évident pour
les…