« je laisse un hôpital en bonne santé, car son activité progresse »

Il est arrivé en 2019 avec la ferme intention de secouer le vieil hôpital psychiatrique, de réveiller Charles-Perrens en apportant un souffle. Il serait « catalyseur de projets » disait-il. À la vérité, il a tenu ses promesses, à un détail près, il n’imaginait pas qu’il devrait essuyer une crise sanitaire unique en son genre, la pandémie de Covid-19.

À la veille de quitter son fauteuil de directeur général de l’hôpital Charles-Perrens, à Bordeaux, Thierry Biais reconnaît que cet événement majeur a permis de faire bouger les lignes, « d’aller plus loin dans nos ambitions » et surtout de comprendre à quel point le fameux virage ambulatoire que tous les directeurs d’établissements de santé s’apprêtaient à prendre n’était pas aussi…