Besançon

Billet. À Besançon comme ailleurs, les chauffards osent tout et c’est à ça qu’on les reconnaît

Ils sont reconnaissables entre mille à bord de leurs guimbardes. Les deux paluches crispées sur le volant. Le sourcil froncé, la trombine fermée et ce je-ne-sais-quoi de défiance et d’impertinence dans les mirettes. Sur la route, ce sont les cadors. Leur voiture, c’est le must, la puissance à l’état pur. Le prolongement de leur virilité. Et ils vont mettre la gouache, quitte à envoyer le voisin dans le décor. Pas plus tard que samedi soir, au croisement de la rue Chatrans et de l’avenue du 8-Mai-1945, non loin du pont Carnot, un automobiliste a failli se faire emplâtrer par une estafette qui a brûlé le feu rouge. À bord de la camionnette, deux olibrius qui se marraient en regardant le pauvre bougre planté au milieu du carrefour, effrayé. Ils ont poursuivi…

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