Loire. Un photographe stéphanois désormais sur la ligne de front ukrainienne

 Le trentenaire, allure élancée, lunettes rondes enrobant son visage fin, une main dans chaque poche et l’appareil photo en bandoulière, a grandi dans le quartier de Tarantaize et sa vue sur le clapier. Après ses études en photographie à Lyon, il enfile son sac à dos, y plonge l’appareil photo et le carnet de voyage pour découvrir le monde.

Depuis la mi-mai, il parcourt l’Ukraine auprès de différents organismes. Aux abords de la frontière polonaise, il aide diverses associations puis, lors d’un trajet pour apporter de l’essence, il rencontre un membre de l’organisation Djoura et le voilà enrôlé.

« C’était dans la continuité de ce que je faisais à Medhyka (Pologne), à la fin, j’étais un peu désabusé de la lenteur de l’aide »….