Malgré la multiplication des centres de formation en France, les mosquées manquent d’imams

En France, ramadan rime avec casse-tête pour beaucoup de responsables de mosquées. Les pratiquants sont particulièrement nombreux en cette période, mais les imams de plus en plus rares. Les lieux de prière peuvent encore compter sur quelques dizaines de religieux étrangers, venus d’Algérie, du Maroc ou de Turquie, le temps du ramadan. Mais depuis un an, ce système d’imams détachés, payés et envoyés par des pays étrangers est interdit le reste de l’année. Lueur d’espoir pour les dirigeants de mosquées : les centres de formation se multiplient pour répondre à la demande. La Grande mosquée de Paris a ainsi inauguré la semaine dernière un nouveau lieu de formation d’imams et aumôniers à Vitry-sur-Seine, au sud de…