
La façade de la cathédrale d’Angers va être irrémédiablement dénaturée par l’ajout d’une galerie à sa base, dont la construction est annoncée pour fin 2025. Les prototypes des éléments qui le constitueront ont été validés ce 7 février. Comme pour les vitraux de Notre-Dame de Paris, on nous vend le saccage sous prétexte de « geste contemporain ».
Du béton, toujours du béton
Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’Angers est abîmée par les institutions. En 1980, en guise d’office du tourisme, le Conseil départemental bâtissait une crotte de béton face aux murailles d’ardoise du château (officiellement: « un contrepoint contemporain à la forteresse médiévale »). En 1983, la municipalité installait un centre des congrès en forme de bunker,…